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Etats Généreux de la Femis
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27 avril 2009

COMPTE-RENDU 2ème REUNION ATELIER « TECHNIQUE»

Atelier technique II « Workflow »

Jeudi 9 Avril 2009


--> Lire le 1er compte-rendu

--> Lire le 3ème compte-rendu


Ordre du jour : Flux de production, du tournage à la diffusion et l’archivage

Présents : Marc Urtado, Catherine Zins, Hélène Sicart, Jean-Jacques Bouhon, Jean-Pierre Laforce, Lionel Gabet, Jefferson Lelouche, Xavier Sirven, Louise Jaillette.

Bilan moral :

Le comité animé par Marc Urtado s’est montré ouvert et désireux de faire avancer cet atelier. Certaines questions dont l’archivage des rushes et des projets restent cependant à retravailler car des réserves ont été émises face à un chantier estimé très (et trop) important mais l’impression donnée est de vouloir réfléchir aux problèmes en vu de trouver des solutions. Enfin la réunion a principalement traitée du poste de suivi de post production et des problématiques d’archivages, le worflow dans son ensemble n’a été que survolé, il faudra donc y revenir lors d’une prochaine rencontre.


Récapitulatif

Demandes générales des élèves :

* Mise à plat de l’organisation des ressources et des espaces, du tournage à la post production :

- Une planification, en ligne, de l’utilisation des salles, plateaux, matériel...

- Création d’un site internet et d’un portail d’outils intranet.

NB : Ces questions ont été abordées lors des réunions 1 et 3.

* Mise à plat du workflow Fémis, gestion des ressources numériques et formation à la post production :

- Mise en place d’un réseau informatique entre les salles (montage, auditorium, espace son, projection).

- Création d’un espace de stockage numérique (online) individuel pour les étudiants et permanents.

- Création d’un espace de stockage mutualisé (et publique) permettant aux étudiants et aux permanents d’enrichir des fonds communs d’images et de sons.

- Création d’un espace de stockage « pédagogie » regroupant les ressources nécessaires aux exercices de départements (rushes de séquences, exemple sonore, essais caméras, documents pédagogiques, etc.)

- Création d’une sonothèque en ligne regroupant les sons existants et permettant aux étudiants de l’enrichir et de compléter les descriptions existantes (indexation collaborative du contenu)

- Réfléchir à la place de la post production dans les enseignements transversaux.

- Diffusions des informations sur les avancées techniques au sein de l’école.

- Formation des permanents de l’école (stages)

* Mettre en place un outil de diffusion et d’archivage des productions des étudiants de la FEMIS (films, scénarios, mémoires, etc.) pour consultation intranet et internet. (rushes, mix et projets finis)

I - La post production

Les étudiants n’ont pas réellement d’interlocuteur vers qui se tourner pour prévoir, planifier et suivre les étapes de post production. De plus les plannings n’en tiennent pas (ou peu) compte dans les temps de travail impartis aux étudiants. Cela est source de malentendus et de pertes de temps pour les étudiants et le personnel permanent. On se repose sur Hélène Sicart ou Stéphane Gary mais ce n’est pas satisfaisant.

De même les étudiants producteurs ne sont pas suffisamment sensibilisés aux problématiques de post production.

Les élèves proposent qu’un membre du personnel prenne en charge cette mission. Il peut s’agir d’une personne existante ou d’un nouveau poste. Ce poste de « référent technique » et d’encadrement des moyens de post production organiserait et veillerait au bon déroulement des films de la captation (tournage) à la diffusion et l’archivage.

La revalorisation des enjeux de post production devrait s’accompagner de formations supplémentaires et de remises à niveau constantes des élèves et du personnel encadrant.

Les étudiants se joignent à la proposition du groupe de travail de diffuser des informations sur les avancées techniques et les rencontres...

Enfin ce mouvement s’accompagne par la mise en place d’un système de réservation plus souple des salles et du matériel tel que discuté lors de la première réunion.

Créer un temps dédié, dans le planning des films, aux opérations de finalisation de post production (finition techniques, étalonnage, sorties, copies, conformations, complications dues à la HD, etc.).

Réponse :

La post production est un secteur où il y a une forte demande et où le besoin sera de plus en plus important. C’est une demande légitime, on ne sait pas pour l’instant quelle place occupera la personne en charge de ce poste, et si elle doit faire parti du service technique seulement. Quel sera son lien avec la pédagogie, et dans quelles modalités sera introduit le workflow dans la formation de l’école ?

  • C’est un nouveau métier qui apparait et qui évolue      constamment, il faut donc une formation solide en renouvellement      permanente. Tout le monde se dit ouvert à un tel renouvellement. Mais, « il      ne s’agit pas simplement d’une petite remise à niveau », il faut que      le fameux « référent technique » soit formé sur tout (le son,      l’image etc.) et qu’il ait une pratique des différents instruments pour      que sa connaissance des outils soit pérenne et cohérente, qu’il ne perde      pas « la main ». Ensuite, chacun est désireux de faire des      stages pour renouveler leur formation mais cela suscite une absence qui      n’est pas toujours bienvenue.

  • Proposition d’une inscription du personnel      technique ainsi que des élèves à la CST. Il s’agit d’un groupe de      réflexion sur les avancées techniques, par département techniques, ouverts      au personnel et aux élèves, financé par le CNC, et dont le président actuel est Pierre William      Glenn.

  • Les élèves producteurs doivent recevoir une      formation à la post production. Il faut insister là dessus. Faire un devis      de post production ce n’est pas rien et c’est quelque chose de nouveau.

  •  Le nouveau directeur technique, qui a été choisi, selon lui, surtout parce qu’il vient de la post production estime que c’est déjà un pas en avant de la part de la direction de l’école. Il se propose, en plus de mettre en place une formation à la post production, de redéfinir la place du poste de directeur technique et des responsables du service de post production. C’est ainsi qu’il défini son axe de réflexion.

Il propose et s’engage à :

- Mettre à disposition des informations sur l’évolution des techniques

- Pousser la formation du personnel, en faisant appel au droit à la formation dans le travail, sous forme de stage.

- Organiser des interventions ponctuelles sur des sujets techniques avec des professionnels pour les élèves et les permanents de l’école.


II – L’archivage

Les élèves demandent que l’on repose la question de l’archivage des rushes et des projets finis dans l’école, image et son. La sauvegarde des mixes est inexistante pour le moment, et l’ensemble de groupe de travail pense que c’est une bonne question à poser.

Il s’agit également de renforcer l’idée de transversalité dans l’école en facilitant la consultation des travaux des uns et des autres, de susciter la curiosité. En créant un système d’archivage sur serveur, avec une base de données commune et un système de consultation publique; en créant, éventuellement, de nouveaux exercices expérimentaux (en montage notamment) à partir des rushes non utilisées par les autres élèves, etc. ; en amorçant une vraie réflexion autour du statut des rushes dans l’école; en permettant à chacun, et pas seulement aux acteurs de repartir avec une copie du film.


Réponse

  • L’archivage nécessite le choix d’un format de      consultation (avec une compression dédiée) en plus d’un archivage réel au      format d’origine. Pour éviter de tomber dans un système de visionnage des      films sur « vignettes », au détriment du cinéma lui même qui ne      serait plus respecté comme un art de la sensation, de la matière, il faut      pouvoir donner le choix entre deux types de visionnages :

- un mode de consultation type catalogue (exemple de l’ina), en compression internet afin de pouvoir se renseigner sur l’existence des films.

- un mode de consultation par visionnage dans un format en qualité supérieure à partir d’un archivage réel des films. Cette consultation pourrait avoir lieu dans l’école.

  • La création d’espace de medias communs, peut être      une base pour alimenter d’éventuels exercices « laboratoires »      (ex cadavres exquis pour les monteurs), et peut donner lieu à la création      d’une sonothèque commune. Seulement, le remplissage de la base n’est pas      forcement systématique mais est à la charge des élèves qui souhaitent la      remplir et l’entretenir.

  • Il faudra procéder à une hiérarchisation des rushes      à garder à la fin de chaque montage, choisir entre les exercices      majeurs/mineurs. Cela impose un travail d’indexation, de nettoyage, de      choix de la part des élèves monteurs et monteurs son dès la mise en commun      des rushes. Il faut créer des comptes « réseau » à purger      régulièrement pour qu’ils ne deviennent pas des poubelles !

  • Il faudrait que ces objectifs soient relayés par un      membre du personnel dédié. Proposition de création d’un poste pour la gestion de l’archivage.      Proposition de création d’un poste également en ce qui concerne la gestion      de la sonothèque. Il faut une gestion humaine de cette base de données. Il      faut nommer les sons, les décrire, il faut aussi une personne qui puisse      directement chercher le ou les bon(s) son(s) qui correspond(ent) à la      recherche d’un étudiant, pour éviter de perdre du temps, noyé dans la      masse de son. Les mots clés ne suffisent pas. C’est un système qui doit      être collaboratif. C’est un chantier énorme dans lequel il faut se lancer,      complètement à l’abandon pour le moment.

  • La mise en commun des rushes réclame que les      directeurs de département y voient un intérêt pédagogique et que les      élèves réalisateurs soient d’accord pour donner leurs rushes.

  • Pose un problème de stockage. Quel espace de      stockage réserver aux élèves qui « retravaillent » les rushes ?      Il y a un calcul important à faire, pour voir si c’est possible. Si on      veut avoir une grosse capacité de stockage à prix égal, on ne pourra pas      travailler on line. Ce      répertoire de fichiers communs sera seulement un endroit dans lequel on      vient puiser.

  • A l’idée qu’on pourrait installer seulement      quelques salles dans lesquelles on pourrait travailler on line, idée qui paraît-il serait      utile sur certains TFE tournés en HD, il a été répondu qu’il fallait déjà      trouver un moyen de travailler correctement en HD.

  • Il faut prendre en compte également dans      l’archivage, les scénarios sur papier, les sessions Protools (plus      compliqué, car sur Protools on ne peut pas garder les sons, il faut en      parler avec Ivan car il connait bien le problème)

  • Problème de la dégradation de l’image qui est plus      rapide que celle du son. Actualisation lourde de l’archivage, à chaque      apparition de nouveaux supports, il faut refaire des copies sur ces      nouveaux supports.

  • Etablissement d’une politique de gestion des      rushes. Comme l’a souligné Jean Pierre Laforce, pour éviter de prendre le      risque de tomber dans une masse de rushes dans laquelle on se noie, il      faut de manière précise définir les objectifs de cet archivage et définir      le temps à partir duquel on supprime les rushes non utilisés depuis un      certain temps.

  • Il faut faire venir encore plus vite les caméras à      cartes P2.

  • Il faut mettre en place des exercices de formation      à ce nouveau mode d’archivage (en image, en montage, etc.)

  • Problèmes de droits. Comment garder les films dans      lesquels les étudiants ont utilisé des images ou des sons dont ils      n’avaient pas les droits? Les films créés ou recréés à partir de ces      rushes ne pourraient jamais sortir de la FEMIS.
  •  Chantier à ouvrir autour des problèmes de droits. (les étudiants pourraient s’engager dès leur entrée dans l’école à ne pas utiliser leurs films dans des buts commerciaux ?)



A préciser :

Revenir sur l’organisation du workflow.

Obtenir une déclaration de principe quant à la politique d’archivage

Prochaines réunions :

14 avril 2009 : Site internet

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