Compte rendu de l’atelier OUVERTURE du 11 avril 2009
Thème « échanges avec
les écoles étrangères et co-productions »
Etaient
présents :
Pascale Borenstein, Julie Tingaud, Jacqueline Borne,
Pierre
Emmanuel Urcun, Vincent Tricon.
1°
Etats des lieux
A
partir de 2005, chaque département commence à avoir une politique d’échange
avec des écoles de cinéma partageant une vision commune sur la gratuité de ces
échanges et les
Le
partenariat historique a été celui des étudiants monteurs avec l’ECAL (Lausanne,
Suisse), ont suivi à partir de 2006 : Columbia, NFTS (Londres pour les
étudiants décor et pour le module musiques de films du plan séquence),
Ludwigsburg (F35) et plus recemment la FUC de Buenos Aires (3 élèves
réalisateurs et venue d’étudiants images argentins). Viendront prochainement
des partenariat avec la Corée du Sud et le Japon pour les élèves producteurs
(seminaire de 2 semaines sur les co-productions avec l’Asie.
Ces
échanges s’appliquent à l’ensemble des élèves d’un même département pour un principe
égalitaire.
2°
Constat des élèves et propositions
Dans
les deux sens, il a été constaté trop de peu de communication sur la venue des
étudiants étrangers au sein de l’école (cloisonnements, peu d’échanges et de
partage, peu d’information sur leur présence…). Il a été pointé également la
question du « vivre ensemble », des moments que partagent les
étudiants : partant du constat qu’ils venaient sur un temps court
essentiellement consacré à un exercice (lié à la lourdeur du programme
pédagogique qui ne laisse pas le temps à la découverte et à la rencontre).
Aussi, il a été évoqué de faciliter ces rencontres en laissant du temps ouvert
sur le principe de moments aménagés où les étudiants apprennent à se découvrir
mutuellement (la confrontation des œuvres de chacun peut être une bonne
initiative) afin de sortir de la spirale : présentation de l’exercice puis
mise en application directe. Un échange est aussi un moyen de se construire
individuellement, de découvrir de nouvelles cultures et de s’ouvrir sur le
monde. Le temps est donc un facteur primordial. Il a été également proposé de
permettre à ces étudiants de découvrir davantage notre cursus (concept de
transversalité).
Concernant
les échanges des étudiants de la Fémis à l’étranger il a été discuté la
possibilité de mettre en place un politique d’incitation (par le paiement du
voyage) afin de permettre à un étudiant de pouvoir prétendre à un échange avec
l’école ou université de cinéma de son choix, à sa propre initiative.
Aussi,
il a été posé la question de permettre une singularité de parcours et
d’expérience d’un étudiant de la Fémis au cours de sa scolarité. La liberté de
choix et l’initiative personnelle doivent être encouragées tant qu’elles ne
sont pas en contradiction avec le cursus et la scolarité. A ce titre, il a été
relevé que les directions de département ne sont pas consultées au chapitre des
accords d’échanges. Elles devraient selon nous avoir leur mot à dire.
Co-productions :
Il
a été discuté la limitation à 20% des apports en co-production sur les
TFE : ce pourcentage semble arbitraire et devrait laisser place à plus de
flexibilité. De plus, des accords de co-production avec les écoles étrangères
devraient être encouragés. Enfin, il a été constaté qu’il ne fallait pas dissuader
les étudiants de développer des projets à l’étranger si ceux ci sont jugés
cohérents.