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Etats Généreux de la Femis
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1 avril 2009

texte à destination du comité de soutien des EG

Voici le texte rédigé par un groupe de travail (entre autres Raphael L, Vincent LP...) à destination du futur comité de soutien des états généreux. Ce texte sera voté demain à l'Assemblée Générale de 13h, si vous avez des commentaires faites en part aux rédacteurs d'ici là, sinon il pourra toujours être amendé lors de l'AG. Je rappelle que le comité de soutien sera composé par des professionnels, anciens élèves, intellectuels, étudiants et autres qui se sentent concernés par le mouvement. Si vous avez des idées de gens à contacter, vous pouvez toujours vous adresser à Pierre Emmanuel, Thomas, ou Roy. Nous accueillons le premier membre demain à 11h: Jacques Doillon.
texte_pour_le_comit__de_soutien

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Commentaires
A
Bonjour. S'il vous plait, dans vos textes, n'oubliez pas de mentionner les dates, et non pas de dire "demain matin" ou "ce soir"!<br /> J'aimerais participer à vos débats, étant une ancienne élève devenue cinéaste et intervenante fémis. J'envoie de ce pas une petite réflexion dans la rubrique "expression libre". Bien à vous. Anne B.
R
En gros vous êtes revenus à la version d'avant les remaniements d'hier, celle où on n'assumait pas assez, à mon avis, notre responsabilité.<br /> Désolé, je suis malade aujourd'hui, mais j'espère que la version votée en AG sera plus proche de la mienne...
B
... Port, au lit !
P
Avec Butrak, on a rebossé sur le texte pour qu'il soit moins mou et consensuel sur la forme. Le voici : <br /> <br /> « Les petits cons de la Femis… Je ne dis pas que tous les élèves de la Femis sont<br /> des petits cons. Mais c’est difficile quand on vous forme à être un bon petit soldat. »<br /> (Jean-Marie Straub)<br /> <br /> <br /> Parce que la Femis n’est pas l’armée, parce que la Femis se veut une école de cinéma, parce que la Femis en vaut encore le coup, nous avons décidé le lundi 23 mars 2009 de nous arrêter pour réfléchir sur notre école et de nous battre afin d’en faire un vrai lieu de rencontre, de partage, de réflexion, d’ouverture et surtout de création cinématographique.<br /> <br /> Depuis des années, la Femis est une institution qui se noie dans son administration lourde et l’autosatisfaction de son fonctionnement bien rodé. <br /> <br /> L’extrait d’un audit réalisé à la Femis en novembre 1999 pointait déjà le problème : « C’est comme si la culture propre au milieu du cinéma avait déteint sur l’école et c’est évidemment l’effet inverse qu’il faudrait atteindre. » Le corporatisme, la hiérarchie, l’incompétence de décisionnaires qui favorisent l’efficacité et le conformisme plutôt que l’originalité se retrouvent dans notre école. Refusant cette fatalité, nous souhaitons briser cet état des choses.<br /> <br /> Nous entrons dans cette école avec des envies de cinéma, nous en sortons avec une impression de gâchis. La Femis ne devrait-elle pas favoriser les prises de risque et les expérimentations ? Au lieu de cela, nous sommes amenés à ruser, mentir, jouer le jeu malsain de l’école, pour pouvoir faire les films que nous voulons. Cette école est une vieille machine ronronnante où surtout rien ne doit changer. Au contraire, faisons en sorte qu’elle devienne un laboratoire de nouveaux supports, de nouveaux processus de fabrication du cinéma, et donc de nouvelles formes.<br /> <br /> Las de réclamer sans cesse de petites réformettes, nous nous sommes rendus compte de l’importance de revoir les fondements de cette école. Depuis une semaine, nous avons mis en chantier des réflexions sur la structure même de la Femis, souhaitant laisser plus de place aux cinéastes dans l’élaboration de projets pédagogiques, souhaitant que le collectif revienne au centre de l’apprentissage qui favorise actuellement l’élitisme, le cloisonnement des départements et l’individualisme. <br /> <br /> Nous voulons redonner envie aux personnes de l’extérieur de venir à la Femis, par le biais de cartes blanches, de résidences, d’un festival, d’un lieu plus chaleureux et accueillant. Nous voulons une ouverture des locaux et du matériel à des cinéastes et productions externes. Nous voulons une revalorisation du statut des intervenants professionnels : que les heures passées sur les tournages de la Femis puissent être pour eux des heures d’intermittence (ce qui n’est pas le cas actuellement ! étrange paradoxe pour une école qui forme de futurs intermittents…), que l’intervenant soit à l’initiative de l’exercice qu’il anime, au lieu de se contenter du suivi d’un cahier des charges établi par avance par la direction. <br /> <br /> Pour toutes ces raisons et d’autres encore, nous avons besoin d’échanger avec vous sur ce que pourrait être la Femis de demain. Nous vous invitons à venir nous rencontrer pour exprimer vos idées, vos accords, vos désaccords. Nous considérons comme notre devoir de repenser cette école de cinéma, mais il nous semble fondamental de le faire avec ceux qui pratiquent et pensent cet art.<br /> <br /> Les étudiants de la Femis<br /> <br /> C'est mieux, non?
Etats Généreux de la Femis
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